Malgré les prévisions météo pessimistes, 31 marcheurs se sont lancés sur les chemins de Haute-Loire pour une boucle de 13 km à la découverte du camp d'Antoune vers Salettes
Après de belles éclaircies, la pluie et le vent se sont levés sur les chemins très praticables donnant naissance à un magnifique arc-en-ciel.
Service gratuit, facile et accessible à tous
A partir du village de Salettes on se dirige en direction du camp celte d'Antoune en passant par les village de L'Herm et de Soubrey.... avant la pluie
Au départ de Salettes Bachats de L'Herm Four à pain de Soubrey
Château de Soubrey
Vestiges féodaux des XIVe et XVe siècles. A la Révolution, le château est vendu pour en faire une base pour lutter contre les contre-révolutionnaires très actifs dans la région, mais l'édifice est tellement délabré que le commandant de la garnison doit demander le retrait des troupes. Au XIXe siècle, la dégradation se poursuit et le château, partiellement reconstruit, sert d'exploitation agricole.
Actuellement il fait partie du patrimoine historique
Mais la pluie et le vent nous ont devancés gâchant le panorama en plateau.
La pause pique-nique se fait en sous-bois avec comme abri les moyens du bord!
Le camp d'Antoune:
Le camp d’Antoune est une plate-forme naturelle d’une quinzaine d’hectares culminant à 1.086 mètres, d’où l’on domine la haute vallée de la Loire, d’Arlempdes à Goudet, située sur la commune de Salette,
Lors des campagnes de prospection réalisées de 2007 à 2011, les archéologues, sous la conduite de Marie-Caroline Kurzaj, avaient mis à jour des vestiges celtiques datant de la fin du IIe siècle et de la première moitié du Ier siècle avant J.-C et un chaînage d’angle formant l’entrée du rempart. Depuis, la chercheuse a soutenu une thèse sur le Velay à l’époque de l’âge de fer.
Actuellement, seuls les vestiges de ce rempart en pierres sèches discontinu sont encore visibles. Il s’interrompt là où les falaises abruptes ne nécessitent pas la présence de fortification. Dans la partie nord du plateau, on peut observer d’ailleurs deux lignes défensives de la fortification. Un petit rempart d’un mètre de haut précède un profond fossé, à partir duquel se développe le rempart monumental présentant encore aujourd’hui, plus de dix mètres d’élévation.
Lors de la reconnaissance de la marche on pouvait admirer le château d'Arlempdes.
Randonnée bien sympathique
.... à refaire par beau temps :)
Ce n'est qu'arrivés à St-Didier, bien au sec dans un café, que nous dégustons les brioches offertes par Noël Grange à l'occasion de son anniversaire.